Brarh " l’ours noir " (HV)

par AmelieAb Mer 6 Déc - 9:22

Hello !
J'ai créé un personnage dans la fiche de Vassili, une espèce de grosse brute pas très fine qui l'a défié après qu'il ait été nommé chef et que Vassili a tué.
Si d'autres Hurle-Vent veulent le citer dans leur fiche, n'hésitez pas.
Je le voyais bien genre crinière de cheveux noir, dents en pointes et collier de dent d'ours autour du cou (d'où son surnom).

Je vous copie/colle le passage que j'ai écris de la fiche de Vassili :

« Le Conseil t’a p’t’être nommé chef, mais nous, on est pas d’accord avec ça ! »
Je toise Brarh « l’ours noir" et les quelques uns de sa clique derrière lui. Il porte bien son nom celui-là, malgré le fait qu’il soit fini à la pisse de brebis, sa chevelure hirsute, son kukri et le collier de dents d’ours qu’il porte autour du cou sont assez impressionnants. Mais il m’en faut plus pour me déstabiliser. Je suis « la montagne », après tout.
« Tu sais qu’il s’agit d’un duel à mort ? Je préfère m’assurer que tu as bien saisi l’enjeu. » lui lançais-je alors avec une pointe de mépris.
Pour toute réponse, il gronde et sourit, dévoilant des dents jaunes dont ses canines qu’il a taillé lui-même en pointe. Un chef tel que lui, pour les Hurle-Vent, ce serait une catastrophe. Je ne peux pas le permettre.

Nous nous tournons autour.
Du coin de l’œil, je vois Andreï qui se triture les mains d’un geste nerveux. Je sais qu’il partage mon opinion sur Brahr. Kat, pour sa part, est calme. Elle me connaît bien. Sacha et Mikaïl m’observent et je sens que les deux n’ont aucune envie de rire à ce moment précis.
Le sol tremble au moment où mon adversaire me charge. J’ai manqué de concentration et la lame de son kukri a déchiré le tissu de ma veste. Si je n’avais pas d’aussi bons réflexes, mes boyaux seraient en train de se répandre sur le sol.
Il attaque à nouveau. Je connais Brahr, j’ai déjà chassé avec lui. Certains se diraient, vu sa masse, qu’il faudrait éviter ses coups, attendre qu’il s’épuise pour l’attaquer ensuite. Mauvaise technique qui vous conduirait à une mort certaine.
Il charge à nouveau, je plante mes pieds dans le sol, concentré cette fois.
L’action est rapide, le geste précis.
Il a cru que j’allais l’esquiver à nouveau, mais non, je l'attends de pied ferme. Je l’ai réceptionné, mon bras à dévier le sien et mon couteau de chasse s’est enfoncé sans hésitation dans son cou. Dans son regard, j’ai vu la colère faire place à la surprise.
Le sol tremble à nouveau quand il s’écroule au sol, dans un gargouillis immonde et sanglant.
Lentement, je pose mon regard sur les hommes qui avaient pris son parti, essuyant tout à la fois ma lame sur ma veste, foutue de toute façon.
« Quelqu’un d’autre veut contester mon statut de Khan ? »